Pour les résultats complets, consultez le site de la FPVQ.
Voici quelques photos prises lors de la Finale régionale des Jeux du Québec.
Pour les résultats complets, consultez le site de la FPVQ. Bonjour à tous,
Vous savez probablement que le championnat du monde courte piste ISU 2014 sera présenté à Montréal à peine un mois après les jeux olympiques de Sotchi. Le championnat aura lieu le 14-15-16 mars 2014 prochain. La fédération de patinage de vitesse nous offre la possibilité de commander des billets en pré-vente en groupe par l'intermédiaire du club. L'achat par le club vous permettra de vous assurer une "SUPERBE" place et de participer au financement du club (la fédération retournera un pourcentage au club). L'aréna est divisé en trois sections où la section Rouge est la plus près de la patinoire, suivie de la section Blanc et finalement la section Bleue. Le coût par personne, par jour est de (prix unique) :
https://docs.google.com/forms/d/10TST67fWQnuj9Cit9xQqbQshX7qbq_PPqxLqwmGPq7A/viewform Vous avez jusqu'au 31 janvier pour compléter le formulaire et transmettre votre paiement (par chèque de préférence). Vous pouvez me payer directement ou bien déposer votre paiement dans l'une des boîtes aux lettres du club à l'Arpidrome ou à Duberger. Veuillez indiquer sur votre enveloppe votre nom et "Billets championnat du Monde". Merci de votre participation et de votre collaboration. Gilles pour le CA. Vendredi soir 3 janvier 2014….. Arpidrome de Charlesbourg.
Dans un local adjacent à la patinoire, une équipe de bénévoles procède à l’installation de tapis dans cette enceinte qui sera demain, la salle d’accueil des patineurs. Pendant ce temps, juchés en haut d’un escabeau, d’autres prennent soin de placer sur les murs les affiches et banderoles de circonstance. Les préparatifs de la compétition #3 de patinage de vitesse courte piste de niveau interrégional du secteur A vont bon train. Il y a des chaises et des tables à déployer dans la salle polyvalente qui accueillera bénévoles, entraîneurs et officiels pour la pause-dîner du lendemain. Au même moment, à une dizaine de kilomètres plus au Nord, des marmites dégagent les premières arômes de ce qui sera un succulent boeuf bourguignon qui saura rassasier les estomacs et charmer les palais de tous ces gens. Une équipe de deux procède à l’identification de chacune des chambres en y apposant les étiquettes correspondant aux différents noms des Clubs qui seront présents à la compétition du lendemain. Au centre de chacune de ces chambres, une table de bois sur laquelle reposeront les équipements d’affûtage des lames de patins. Parents et patineurs rivaliseront d’ingéniosité et feront preuve de la plus grande minutie lorsque viendra le temps de parfaire l’aiguisage des lames. C’est souvent ici que se jouera une possible participation à la demi-finale, que quelques centièmes de secondes retranchés feront la différence entre une finale A ou une finale B. Ces lames, aussi tranchantes qu’une épée de Samouraï, que les patineurs inclineront à la limite du point de rupture représentent certes l’élément physique le plus important de tout leur équipement. Non seulement gardent-elles le patineur à la limite la plus précaire de l’équilibre dans les courbes qui se succèdent à un rythme étourdissant, mais elles sont à la base de son équilibre mental. Le patineur ne poussera ses limites à l’extrême que dans la mesure où il a une totale confiance en ses lames. Semez le doute sur l’état de celles-ci et irrémédiablement, l’audace fera place à la prudence. Aux abords de la patinoire, on s’affaire à enlever certaines baies vitrées afin de permettre aux entraîneurs de prodiguer conseils et informations que les patineurs tenteront d’assimiler avant le sprint final vers la ligne d’arrivée. On déballe les boîtes renfermant l’équipement électronique et il s’agira de bien mettre en place tout ce filage qui relie la boîte de départ aux chronomètres électroniques via une imprimante qui immortalisera sur papier les temps des patineurs. Tel un phare guidant les patineurs sur le chemin du retour, le compte-tour électronique est ensuite placé à une hauteur permettant à ceux-ci de connaître l’évolution de leur course et aux juges et chronométreurs de se préparer à rendre leur verdict. Les vérifications d’usage permettent de conclure en un bon fonctionnement de l’ensemble de l’équipement. Le boyau d’arrosage ainsi que les chaudières sont amenés à proximité; éléments nécessaire à la réfection régulière de la glace, entre les passages de la resurfaceuse. Dans une salle attenante, on prépare le café et les collations qui sustenteront les bénévoles tout au long de la journée du lendemain. Il est 22:00 h. La surface glacée vient de voir disparaître les derniers joueurs de hockey de la soirée. Les chariots transportant les matelas font leur apparition et d’ici quelques instants, les bandes blanches ceinturant la patinoire prendront, pour les prochaines 24 heures, des teintes d’un bleu éclatant. La pose terminée et les normes de sécurité vérifiées, il est l’heure pour ce groupe de bénévoles d’aller se coucher car demain matin arrivera bien assez tôt. La température de la glace est abaissée de façon à atteindre -10° C pendant la nuit ce qui plongera l’aréna tout entier dans un état d’engourdissement momentané. Dehors, nos véhicules doivent combattre un froid de -32° C et c’est avec une légitime réticence que les moteurs reprennent vie…. Je pourrais vous faire un compte-rendu détaillé de la compétition du samedi. Je pourrais vous dire que certains patineurs ont brisé la barrière des 40 secondes au 400 m ou que d’autres patineurs ont fait 27 tours dans l’épreuve d’endurance de 5 minutes. Le site web de la fédération de patinage de vitesse du Québec regorge d’informations et de statistiques à cet égard et franchement, il est très bien fait. Je peux cependant vous dire qu’à 6:15 le samedi matin, bien assis dans les estrades face à la patinoire, il faisait bon écouter le silence envoûtant qui régnait dans l’aréna…. Que bon nombre de parents ont bravé le froid et la distance pour accompagner une fois de plus leurs enfants dans l’exercice de leur sport préféré…. Que le soutien indéfectible des entraîneurs, aux entraînements ainsi qu’aux compétitions, ne cesse de m’épater de fois en fois…. Que les 50 bénévoles étaient tous fidèles au poste ce samedi matin, animés par ce plaisir d’apprendre, de découvrir, d’être utiles et de partager des moments de grande intensité… Que les officiels de la compétition ont à nouveau fait preuve d’un grand professionnalisme même si le sentiment du devoir accompli et le bonheur de voir évoluer des athlètes déterminés sont leur seule rémunération…. Que derrière chaque course d’une durée de 40 secondes, ces patineurs, totalement dédiés à leur sport, ont passé une grande partie de leurs soirées et de leurs fins de semaine depuis des années à parfaire leur forme physique et leur technique…. L’événement en ce 4 janvier 2014 était la compétition de patinage de vitesse se tenant à l’Arpidrome de Charlesbourg. Aujourd’hui, j’ai choisi de vous raconter l’histoire derrière l’événement. Et celle-ci a pour titre : DÉVOUEMENT C’est l’histoire de quelques 250 bénévoles, entraîneurs, parents, officiels, organisateurs et patineurs, tous mobilisés pour l’atteinte d’un objectif commun. Nous permettre de continuer à croire que la somme des petits efforts individuels peut entraîner de grandes réalisations collectives…. Et ça, aucune statistique n’en parlera…. Daniel Langevin CPVQ |
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Décembre 2019
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